Le mercredi 10 mai 2023, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales Dr Illiassou Idi Mainassara, accompagné du Secrétaire général adjoint, du Directeur Général de la Promotion de la Santé, du Coordinateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme, du Directeur Général de l’ONPPC et d’autres cadres centraux, a visité les magasins de l’ONPPC Route fillingué de stockage des produits et Intrants de lutte contre le paludisme pour s’assurer de la disponibilité et mobilisation des produits. Cette visite intervient après la célébration de la XVIIème Journée Mondiale de Lutte Contre le Paludisme à l’instar des autres pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque 25 Avril de l’année. Le but de cette visite du Ministre est de mobiliser aussi tous les acteurs en faveur de la lutte contre cette maladie qui est l’une des plus meurtrières en Afrique subsaharienne en général et au Niger en particulier. Le paludisme, est un réel problème de santé publique à l’échelle mondiale.
Selon les données de la surveillance épidémiologique, le Niger a notifié un total de 4 818 559 cas de paludisme confirmés dont 5 623 décès en 2021. Cette année le gouvernement du Niger et ses partenaires ont couvert le besoin de 15% en 2022 à 20%, pour assurer la disponibilité des produits et Intrants pour atteindre les populations marginalisées grâce aux outils et aux stratégies mises en place. A cet effet, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) compte réaliser des activités ayant un haut impact sur la morbidité et la mortalité dues au paludisme. La Prise en charge correcte des tous les cas sans aucune discrimination gratuitement et la lutte antivectorielle, particulièrement l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action, la lutte anti-larvaire et la pulvérisation extra domiciliaire, qui commencera le 15 mai 2023 dans la ville de Niamey. Le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales Dr Illiassou Idi Mainassara a attiré l’attention des responsables et agents de santé de quelque niveau que ce soit pour éviter la rupture des médicaments, la bonne organisation des campagnes de distribution gratuite de Moustiquaires Imprégnées d’Insecticides à Longue Durée d’action (MIILDA), la réussite des campagnes de Chimio Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) ; la gratuité des médicaments antipaludiques dans les formations sanitaires publiques et au niveau communautaire ; et la prévention du paludisme chez la femme enceinte. En plus multiplier les actions de communication pour le changement social et comportemental en vue d’obtenir l’adhésion des communautés. Cette année avec l’appui en larvicides de la coopération civilo-militaire Italienne, le Niger a décidé de jeter les jalons de la lutte anti larvaire et la pulvérisation extra domiciliaire d’insecticides à effet rémanent. Il s’agit dans un premier temps de mener ces opérations dans la ville de Niamey, de Mai à Juin 2023.
Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales Dr Illiassou Idi Mainassara sollicite la coopération et une plus grande contribution de toute la population de Niamey pour le succès de ces interventions. La mobilisation des ressources et des Intrants permettrait d’étendre cette stratégie à d’autres zones conformément aux orientations du PSN 2023-2026.
Il a enfin, réitéré ses sincères remerciements aux Partenaires Techniques et Financiers, les collectivités, les journalistes, les Opérateurs économiques, le Secteur privé, la Société civile.
Aussi, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales Dr Illiassou Idi Mainassara a lancé un vibrant appel à tous les acteurs de se mobiliser pour renforcer la lutte contre le paludisme, à travers : la lutte anti larvaire ; la pulvérisation extra et intra habitation ; l’utilisation correcte et régulière des moustiquaires imprégnées d’insecticide ; la vaccination contre le paludisme des enfants à partir de 6 mois, qui sera déclenchée bientôt ; la fréquentation des formations sanitaires dès les premiers signes du paludisme ; la prise régulière et correcte des médicaments par les enfants à chaque passage de la CPS ; l’utilisation des services de consultation prénatale par les femmes enceintes ; et le respect par les agents de santé des directives nationales de lutte contre le paludisme.